Mesdemoiselles, mesdames, messieurs,

si nous vous contactons aujourd’hui, c’est parce que nous pensons que les luttes intestines de l’airsoft doivent cesser.

Qui pourrait bien aujourd’hui s’affirmer comme la vox populi de notre activité et selon quelle légitimité puisque les diverses
malheureuses initiatives de fédérer ont toutes fini derrière la grosse armoire du salon en attendant qu’une bonne âme
ne les dépoussière et ne leur trouve ne serait-ce qu’une assurance pour apercevoir un début de crédibilité.

Nous, la voix de l’airsoft libre et brouillon, pensons avec une certaine exaltation que notre activité doit être couverte
par une chape de drôleries plutôt que de vouloir négocier avec le terminus des prétentieux. Si vous aussi souhaitez
garder l’esprit aéré et ne voyez aucune menace planer sur vos parties plus importantes que le barbecue de l’après ou la
bibine de l’entre jeu, rejoignez donc la nonchalance airsoftienne, la rebellitude et toutes les grosses conneries que
nous pourrons monter ensemble sans remplir le formulaire A32.

Car toi, oui toi le quidam de l’airsoft qui ne saurait faire la différence entre une réplique de M4 et de la Grande Vadrouille,
qui ne saurait souffrir de se voir tancer par quelque Ayatollah de la geardosserie pour une faute de goût dont tout le
monde se fout, à part des intégristes de Generation Kill ou de la Chute du Faucon Noir (constituant de facto des réponses éliminatoires
dans le questionnaire de présentation de ton association cultivant l’esprit grivois et gaulois), qui ne souhaite poursuivre qu’un seul
but : celui de prolonger les heures de jeux de la récréation de feu nos écoles publiques ou les gendarmes en culottes courtes
poursuivaient des voleurs de 4 heures, toi donc, mon ami, mon frère, tu veux enfin que les miloufs refoulés comprennent une chose :
que ton seul désir est qu’on te foute la paix dans l’exercice de ton loisir (vous l’aurez compris : l’airsoft), dans le respect
de la loi et des profanes, pour les siècles des siècles et jusqu’à ce que la mort (ou un bon saucisson) nous séparent, Amen,
Over et Out !

Tous ensemble pour l’inaction!